Bonjour les résilient(e)s,
« Dans la vie, faut savoir prendre soins de soi et ne pas attendre après les autres ou la vie pour le faire. » Ça commence peut-être assez brutalement comme texte mais la table est mise ! Allons explorer ensemble le sujet…
Même quand tout va mal, que c’est la galère, le fond du baril; je crois vraiment qu’ il faut savoir trouver une toute petite étincelle dans son âme et l’utiliser. Ce n’est pas facile. Lorsqu’on est en dépression, très malade, sans emplois ou en rupture amoureuse ça peut même être très difficile.
Mais il faut trouver cette petite étincelle en nous. C’est capital. Il faut chercher du bois sec et des brindilles pour allumer un feu tranquillement pas trop vite. On ne parle pas d’un feu de St-Jean-Baptiste! Il faut quand même être réaliste… Je vous conseil d’abord de vous faire une petite flamme à l’abri du vent. Si tout se passe bien vous pourrez en faire un petit feu qui vous réchauffera de l’eau ou sera en mesure de sécher vos mains. C’est un début.
Mon exemple de feu reste le même pour illustrer qu’on est responsable de sa vie. Il faut savoir faire des choix et assumer ses décisions. Même lorsque ça fait mal ou que c’est difficile. Ça demande parfois de prendre une grande respiration pour s’excuser et ne plus recommencer. Parfois une personne est moins outillée qu’une autre pour faire face à la vie mais ça ne doit pas devenir une excuse pour ne pas avancer et cheminer. Pour une personne le chemin sera moins ardue et pour d’autres il y aura plus de travaille à faire. Souvent les blocages sont en lien avec notre enfance ou de mauvaises expériences. On peut passer sa vie à les regarder, les hurler, les crier mais rien de tout cela ne pourra réellement guérir si à un certain moment, la personne de prend pas le temps de les questionner, les soigner et les assumer. Ces traumatismes sont parfois envahissant mais ne nous appartiennent pas. Pour veux qui restent parce que la blessure est vive et très sérieuse, ma vision à ce sujet n’est pas complète mais à l’heure actuelle j’ai le goût de vous dire que je crois qu’il faut parfois apprendre à vivre avec. Ça ne veut pas dire de l’ignorer. Ça veut dire qu’il faut tellement la connaître cette blessure, que l’on est en mesure d’adapter autour ce qu’il faut pour qu’elle devienne moins souffrante ou plus stable. Si vous avez perdu l’usage de vos jambes il vous faudra de la rééducation et peut-être des prothèses ou un fauteuil. Vous allez avoir la responsabilité de tout donner pour retrouver le maximum de vos capacités. Même chose pour un trauma effectif et une vie de misère. Même si cela est pénible à identifier, à accepter et à gérer, il est nécessaire de tout faire en notre pouvoir, dont chercher de l’aide, pour devenir maître de son bonheur. Peut importe notre niveau de cumulatif de souffrance, l’objectif ultime est d’évoluer à son rythme.
Être victime est une chose. Se victimiser est autre chose. Dans les deux cas, il y a une zone de turbulences qui peut être souffrante mais en prenant le temps de se recentrer sur son étincelle, on parvient tranquillement à reconquérir se sentiment de chaleur enveloppante qui fait du bien. Quand cette partie est acquise, il est possible de penser à cuisiner, faire cuire des guimauves et chanter autour de se feu qui devient alors une source de joie, de vie et de bonheur.
Humblement et avec toute ma bienveillance ainsi que ma compassion
Annie Côté Fondatrice du groupe Facebook RÉSILIENCE
